Chaque mois, nous contactons l’un de nos nombreux clients pour vous faire part de leur expérience et de l’utilisation qu’ils ont de nos différents services. Retrouvez ce mois-ci l’interview de Franck Gérard, directeur commercial adjoint du club de football de l’En Avant de Guingamp.
Weezevent : Pouvez-vous vous présenter brièvement à nos lecteurs ?
Franck Gérard : Je suis Franck Gérard, directeur commercial adjoint du club de l’En avant Guingamp, salarié au club depuis maintenant 15 ans. Cela fait cinq ans que nous évoluons de manière continue en Ligue 1. Depuis sa création, l’EAG attaque sa onzième saison dans l’élite du football français.
W : Pouvez-vous nous parler du club de football pour lequel vous travaillez, l’En-Avant de Guingamp ?
F.G. : C’est un club familial qui a été créé en 1912 et qui compte aujourd’hui plus de 140 actionnaires. Au-delà des saisons que nous avons passé dans l’élite, notre club est surtout connu pour ses épopées en coupe de France notamment. Le club a d’ailleurs gagné deux coupes de France en 2009 et 2014. Nous avons par ailleurs participé à l’Europa League lors de la saison 2014 / 2015 où nous avons disputé un seizième de finale contre le club du Dynamo Kiev.
W : Vous avez décidé d’adopter notre solution de paiement dématérialisé (dite « cashless ») au sein de votre stade ! Pouvez-vous nous en parler ? Depuis quand et pourquoi l’avez-vous adoptée ?
F.G. : Nous avons adopté votre solution de paiement dématérialisé dite cashless depuis le mois d’Août 2016. Nous avons décidé de lui donner le nom Gwengampezh puisque Gwengam signifie Guingamp en breton et Pezh est la traduction d’argent. Le lien était donc tout trouvé ! Nous avons découvert ce système chez nos amis organisateurs du festival des Vieilles Charrues. Nous trouvions le procédé particulièrement intéressant ; c’est pourquoi nous avons décidé d’être le premier club de Ligue 1 à l’adopter puisque selon nous, tous les stades de football, de rugby et de manière plus générale les concerts seront à l’avenir équipés de cette technologie.
W : Un club de football a la particularité d’avoir différentes typologies de public : les abonnés ; les spectateurs occasionnels ; les spectateurs adverses. Le dispositif est-il le même pour tous ?
F.G. : Les abonnés ont directement leur puce intégrée dans leur carte. Il leur suffit donc de recharger leur carte d’abonné aux banques qui se situent derrière chaque tribune les soirs de match ; directement sur le site de l’En Avant de Guingamp ou alors en boutique. Pour les autres spectateurs, au niveau du grand public, il est possible de prendre une carte en boutique ou dans les banques les soirs de match. Il faut savoir que cette carte est réutilisable tout au long de l’année et qu’il est également possible de se faire rembourser pour les spectateurs n’ayant pas dépensé l’intégralité de leur argent. Il n’y a en revanche pas de système cashless prévu pour les VIP puisqu’ils bénéficient d’un open bar tout au long du match.
W : Comment le public a-t-il intégré le passage au système cashless ? Les supporters de l’EAG ont-ils été satisfaits ?
F.G. : Comme lors de tout changement ; il y a des personnes pour et des personnes contre ! De manière générale, nous pouvons dire que les supporters de l’En Avant de Guingamp sont satisfaits par cette nouvelle technologie. Il s’agit tout de même d’une révolution directe dans notre stade du Roudourou où notre public est majoritairement composé de personnes seniors ; au contraire d’autres clubs ; ce qui implique un processus d’adaptation parfois un peu plus long. Nous sommes cependant persuadés que tout va rentrer dans l’ordre d’ici quelques matchs et que tout le monde sera amené à prendre du plaisir avec ce nouveau système de paiement !
W : Une fois en possession de sa carte cashless, le spectateur a la possibilité de créditer son compte en ligne pour ne pas avoir à passer « en banque » sur place afin de gagner beaucoup de temps. Après quatre matchs à domicile, quel est le taux de chargement en ligne ? En êtes-vous satisfait ?
F.G. : Ils peuvent en effet recharger leur carte avant de se rendre au stade par l’intermédiaire de nos banques, nos boutiques ou notre site internet. Et nous avons pu constater une montée en puissance progressive au niveau des rechargements en ligne mais également au niveau des ventes lors des soirs de match. Les gens consomment donc d’avantage avec ce dispositif cashless.
W : Quels sont les retours des personnes qui manipulent le matériel aux buvettes du stade du Roudourou ?
F.G. : Ce sont exclusivement des bénévoles qui utilisent le matériel Cashless de Weezevent. Et les retours sont positifs puisque l’utilisation est assez simple. Il faut simplement sélectionner le produit demandé sur l’écran de l’appareil ; le tarif s’affiche et il suffit de venir coller la carte du spectateur au dos de l’appareil pour que la transaction soit réalisée. Et ceci dans les plus brefs délais ce qui permet de réduire considérablement les files d’attente. Nous sommes donc satisfaits de la prise en main et de l’efficacité de votre dispositif.
W : Bien que vous ayez adopté le dispositif cashless il y a peu, vous avez su le faire évoluer en seulement quelques journées de championnat avec notamment la mise en place de banques, derrière chaque tribune, qui permettent aux spectateurs de recharger leur carte. Le dispositif cashless va-t-il être amené à continuer son évolution ?
F.G. : Il est vrai que nous avons su évoluer depuis le premier match de la saison à domicile. Comme je l’ai dit précédemment nous avons créé nos propres banques à l’intérieur du stade. Les deux premiers matchs ont donc été des matchs tests pour voir la réaction des spectateurs et du grand public face à l’adoption de ce nouveau dispositif. Après ces deux matchs, la mise en place des banques et de diverses publicités aux abords du stade nous a également permis de promouvoir ce nouveau système de paiement.
Après avoir échangé avec votre équipe, nous envisageons désormais de mettre en place des bornes qui permettraient aux spectateurs de recharger leur carte de manière encore plus simple et rapide pour une plus grande fluidité au sein des allées du stade.
W : Considérez-vous notre solution cashless comme une solution d’avenir pour les organisateurs d’événements ?
F.G. : C’est en effet une solution d’avenir. Auparavant, tous les vendeurs situés dans les points de vente manipulaient de l’argent. Il y a désormais très peu de personnes qui manipulent l’argent au stade les soirs de match. Les seules personnes amenées à manipuler de l’argent sont celles qui se trouvent dans les cinq banques aux alentours du stade. A la fin du match, l’argent des caisses est donc immédiatement récupéré par nos équipes ce qui nous assure une plus grande sécurité et une plus grande sérénité.
W : Le recommanderiez-vous aux autres clubs de Ligue 1 ? De manière plus générale aux autres clubs de sport ?
F.G. : Oui c’est un dispositif que je recommande. C’est un système qu’il faut apprendre à manipuler mais qui fonctionne bien ! Nous sommes le premier club de ligue 1 à utiliser cette technologie et après une période d’adaptation nécessaire, tout commence à rentrer dans l’ordre. C’est un système qui, j’en suis sur, sera amené à se multiplier dans les stades de sport : football, rugby, handball ou encore tennis.
W : Quels sont vos projets à venir ?
F.G. : Nous souhaitons continuer notre collaboration avec Weezevent pour faire évoluer ce dispositif cashless afin qu’il devienne de plus en plus efficace . L’objectif étant que les spectateurs et les bénévoles soient de plus en plus à l’aise avec les cartes et le matériel cashless.
W : Un dernier mot sur notre solution / notre entreprise ?
F.G. : J’ai trouvé en Weezevent une entreprise très performante ; qui ressemble fortement à notre club puisqu’ils partagent des valeurs familiales ; avec le soucis de répondre à nos problématiques dans les plus brefs délais. C’est très appréciable. Je recommande donc cette société à tous les clubs de football et de manière plus générale à tous les clubs sportifs qui souhaitent utiliser votre solution de paiement dématérialisé.
Merci à Franck pour cette interview !