Les 7 conseils incontournables pour organiser un battle réussi

Les 7 conseils incontournables pour organiser un battle réussi

Le bat­tle rassem­ble des danseurs ou rappeurs qui souhait­ent exprimer leur tal­ent en se con­frontant aux autres pour jauger leur niveau artis­tique et asseoir leur répu­ta­tion. Ce for­mat met en avant cer­tains fonde­ments du Hip Hop : le dépasse­ment de soi et la rival­ité saine entre pairs. Il est rapi­de­ment devenu très pop­u­laire et s’adapte à toutes les tailles — tel que le Juste Debout à Bercy ou n’importe quel événe­ment de quarti­er organ­isé par une MJC ou une asso­ci­a­tion cul­turelle de prox­im­ité — et à tous les publics — pro­fes­sion­nels comme néo­phytes. Et pour cause, l’organisation d’un bat­tle est à la portée de tous. Voici 7 con­seils incon­tourn­ables pour réus­sir l’organisation de votre battle.

Som­maire

  1. Struc­tur­er votre organisation
  2. Miser sur des dis­ci­plines phares
  3. Trou­ver votre speak­er ou MC
  4. Sélec­tion­ner un jury attrac­t­if et pertinent
  5. Choisir un out­il de billetterie
  6. Com­mu­ni­quer régulière­ment pour attir­er du public
  7. Book­er un DJ de battle

1. Structurer votre organisation

L’organisation d’une telle man­i­fes­ta­tion néces­site une pre­mière étape bien en amont de la pré­pa­ra­tion : la struc­tura­tion.  Le mod­èle le plus sim­ple à régir est celui de l’association loi 1901. Vous pou­vez cocher toutes les cas­es de l’organisation d’un bat­tle grâce à ce statut, mais il demeure un point impor­tant : l’association est à but non lucratif. Ce qui ne sig­ni­fie pas que vous ne pou­vez pas faire de béné­fices en organ­isant une man­i­fes­ta­tion, mais que vous ne pour­rez pas vous rémunér­er en tant qu’organisateur si vous êtes le prési­dent, tré­sori­er, ou mem­bre de cette asso­ci­a­tion. Néan­moins, avec ce statut asso­ci­atif, vous serez en mesure de déclar­er vos événe­ments auprès de la munic­i­pal­ité, de fac­tur­er vos inter­venants — four­nisseurs, speak­er, juges —  et d’assurer la ges­tion de votre billetterie.

2. Miser sur des disciplines phares

La plu­part des bat­tles sont asso­ciés à une dis­ci­pline. Le Juste Debout évo­qué précédem­ment est un événe­ment pour danseurs. Le End Of The Weak est un bat­tle de rappeurs. À Paris, le label Ready Or Not a misé sur un bat­tle inter­dis­ci­plinaire qui réu­nit entre qua­tre murs les dis­ci­plines phares que sont le rap, la danse, le djing et le graf­fi­ti. En reprenant l’esprit DIY, ils ont catalysé l’essence même du Hip Hop tel qu’il s’exprimait out­re Atlan­tique à la nais­sance du mou­ve­ment avec les block-parties.

3. Trouver votre speaker ou MC

Impos­si­ble d’organiser un bat­tle sans speak­er. Il est le chef d’orchestre de votre événe­ment. Il con­naît les par­tic­i­pants, joue d’une verve hors du com­mun pour don­ner le bon rythme au bat­tle, tout en par­venant à cap­tiv­er le pub­lic qui s’est déplacé pour votre manifestation.

Son rôle est essen­tiel, si votre événe­ment manque de rythme, votre pub­lic en perd le fil et se dés­in­téresse de la com­péti­tion. Sa fonc­tion est égale­ment de gal­vanis­er les artistes venus con­quérir le titre de vain­queur de votre édi­tion. Il est sou­vent oublié ou nég­ligé alors qu’il est pour­tant le MC — “Maître de Céré­monie” —, mail­lon indis­pens­able de votre battle.

4. Sélectionner un jury attractif et pertinent

Que ce soit en danse, rap — aus­si appelé cypher —, djing, beat­mak­ing ou graf­fi­ti, le bat­tle pousse les rappeurs, b‑boys et artistes à don­ner le meilleur d’eux-mêmes afin d’être désignés vain­queurs par un jury. Celui-ci est générale­ment com­posé de 3 à 5 per­son­nes choisies pour leur expéri­ence ou leur répu­ta­tion afin de tranch­er et élire le cham­pi­on du battle.

La mis­sion du jury étant de départager les can­di­dats, il peut être un point blo­quant dans l’organisation de votre man­i­fes­ta­tion. Un organ­isa­teur qui manque de réseau ou de con­nais­sances ayant la légitim­ité d’endosser ce rôle, il est pris au dépourvu et ne sait pas vers qui se tourn­er. Par­lez-en un max­i­mum autour de vous ou faites appel à des inter­mé­di­aires qui sauront vous con­seiller et vous ori­en­ter. Ces inter­mé­di­aires peu­vent pren­dre divers­es formes : man­agers d’artistes, labels indépen­dants, ou encore agences spé­cial­isées telles que Hip Hop Com­mu­ni­ty.

5. Choisir un outil de billetterie

Plusieurs ser­vices s’offrent à vous pour la ges­tion de la bil­let­terie. La plus anci­enne méth­ode reste la caisse et les car­nets à souche, mais des moyens mod­ernes n’impliquent pas for­cé­ment un coût supérieur. Weezevent pro­pose par exem­ple des ser­vices clés en main pour vous faciliter la ges­tion via une bil­let­terie en ligne.

Ce sys­tème offre des avan­tages non nég­lige­ables pour la pré­pa­ra­tion de votre bat­tle. En fonc­tion du nom­bre de ventes ou inscrip­tions effec­tuées à un instant T, vous pou­vez anticiper votre fréquen­ta­tion en amont afin d’ajuster vos cam­pagnes de com­mu­ni­ca­tion et vos dif­férents bud­gets — restau­ra­tion sur place, sécu­rité, etc. Dans le même temps, cela per­met égale­ment de récupér­er des don­nées extrême­ment impor­tantes pour vos futures cam­pagnes de com­mu­ni­ca­tion. Qui vient à vos événe­ments ? Com­ment les recon­tac­ter ? Un événe­ment réus­si est un événe­ment recon­duit. En cas de suc­cès sur un pro­jet, don­nez-vous le max­i­mum de chances de réitér­er l’opération le plus facile­ment possible.

6. Communiquer régulièrement pour attirer du public

Bien que cela paraisse évi­dent, il n’y aura pas de show si votre pub­lic n’est pas au ren­dez-vous. C’est la présence d’un pub­lic curieux, motivé et encour­ageant qui va per­me­t­tre aux artistes de per­former au top de leur art. Le pub­lic est tou­jours de nature timide au début d’un bat­tle, c’est là que le rôle du speak­er est essen­tiel. Il le ras­sure, lui demande de s’approcher, de faire du bruit comme le ferait un chauf­feur de salle.

Une com­mu­ni­ca­tion réussie apportera à votre événe­ment un pub­lic, de la notoriété et de la vis­i­bil­ité. Cette com­mu­ni­ca­tion peut être effec­tuée de dif­férentes façons. Nous vous pré­con­isons de faire à la fois du print, et de dif­fuser vos visuels sur les réseaux soci­aux le plus effi­cace­ment pos­si­ble en opti­misant vos posts et en étant orig­i­nal sur vos moyens de com­mu­ni­quer. En com­mu­ni­ca­tion, la clé est la régularité.

7. Booker un DJ de battle

Main­tenant que vous avez un speak­er, des par­tic­i­pants, un jury et un pub­lic, il vous faut un mae­stro aux platines. Le DJ va créer une ambiance et un bon DJ vous don­nera le ton juste. Sans la musique, le bat­tle n’a pas lieu, et l’ambiance n’est pas imag­in­able. Les tar­ifs de presta­tion des DJ’s sont vari­ables mais il vous fau­dra allouer une cer­taine somme si vous voulez vous octroy­er les ser­vices d’un DJ plus ou moins recon­nu. Atten­tion, un excel­lent DJ de soirées ou d’événements privés peut être un bien piètre DJ pour bat­tles. C’est un exer­ci­ce com­plète­ment dif­férent qui mérite d’avoir un min­i­mum d’expérience pour être maîtrisé.

Vous avez toutes les clés en main pour organ­is­er un bat­tle réus­si. Pensez aus­si que votre man­i­fes­ta­tion peut égale­ment faire l’objet de sub­ven­tion, ren­seignez-vous au max­i­mum sur les aides qui pour­raient vous être allouées. Soyez ambitieux dans votre démarche et surtout pensez votre événe­ment de manière appliquée pour en faire une grande réus­site. Décou­vrez tous les out­ils de Weezevent pour organ­is­er un bat­tle réussi :

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