Une association a besoin de financement pour pérenniser son activité, d’autant plus lorsqu’elle organise des événements à intervalles réguliers. Trouver des financements devient alors quasiment une activité à temps plein. Varier les sources de financement est également crucial afin de ne pas risquer de se retrouver du jour au lendemain sans trésorerie.
Sommaire
- Les cotisations et adhésions
- Les dons, legs et donations
- Les subventions
- Le mécénat et le parrainage
- Les banques
- Le financement participatif
- Les événements et activités lucratives
1. Les cotisations et adhésions
Les cotisations et adhésions recueillies auprès des membres de votre association font partie de ses premières ressources de financement. Il est possible de les augmenter au fil des années afin de pouvoir investir dans des projets. Il faut alors veiller à ce que les cotisants en soient informés à l’avance, et qu’ils comprennent bien à quoi va servir leur argent. Organiser une réunion d’information ou envoyer un e-mail explicatif vous permettra de les impliquer dans vos projets. Ils seront alors plus à même de cotiser par envie et non par défaut. Vous pouvez également démontrer que vous faites des efforts pour obtenir des financements par d’autres moyens — demandes de subvention, organisation d’événements, etc. Ainsi, vous leur faites comprendre que votre objectif n’est pas de prendre leur argent, mais d’améliorer les services rendus par l’association. Un autre point de vigilance consiste alors à modifier les statuts de l’association et son règlement.
Attention, les cotisations ne sont en aucun cas un fond de réserve de votre trésorerie. Elles doivent correspondre à des dépenses bien précises et prévues dans votre budget annuel.
2. Les dons, legs et donations
Les dons, legs, et donations, qu’ils soient matériels ou financiers, peuvent être réalisés par des particuliers ou bien des entreprises. Généralement, ils sont les bienvenues pour lancer une association. Les dons et legs arrivent parfois à des moments imprévisibles, tandis que les donations peuvent être récoltés via une campagne de communication et un événement bien précis.
Pour inciter aux dons, communiquez bien aux potentiels donateurs que leur action leur fera bénéficier d’une réduction d’impôts.
3. Les subventions
Les subventions sont des aides publiques allouées aux associations qui réalisent des projets d’intérêt général. Elles rassemblent tous les types d’aides accordées par l’État, les institutions publiques administratives, les collectivités territoriales, les organismes de sécurité sociale, ou les établissements publics à caractère industriel et commercial.
Si une subvention correspond à une dépense bien précise, l’association doit rendre des comptes à l’administration ou à l’organisme qui lui a octroyé la somme. Elle lui fournit alors un compte-rendu financier qui témoigne de la conformité des dépenses réalisées. Il doit être envoyé dans les 6 mois après la fin de l’exercice pour lequel la subvention a été accordée.
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4. Le mécénat et le parrainage
Contactez des personnes intéressés par la mission de votre association pour leur demander d’en être le mécène ou le parrain.
Le mécénat est très intéressant, aussi bien pour l’association que pour le mécène. C’est ce qu’on appelle une action gagnant-gagnant. En effet, vous récoltez de l’argent sans avoir à verser de contrepartie ; le mécène bénéficie d’avantages fiscaux et d’une image valorisante.
Le parrainage se rapproche du sponsoring, qui est destiné à promouvoir l’image du parrain. Vous devrez donc lui fournir en échange de la visibilité dans un lieu précis, sur votre site internet, ou sur des documents officiels.
5. Les banques
Contrairement à ce qu’on peut penser, une association peut demander une autorisation de découvert exceptionnelle si elle en a besoin pour réguler sa trésorerie. Elle peut également contracter un prêt bancaire ou un crédit-bail mobilier et immobilier.
6. Le financement participatif
Le financement participatif, souvent appelé “crowdfunding”, permet de tester l’attractivité d’un projet en demandant des fonds avant son démarrage. Si les fonds recueillis sont suffisants, le projet va pouvoir être lancé et vous partez ainsi avec une trésorerie plus fournie que si vous partiez de zéro.
Pour que la campagne de crowdfunding soit une réussite, il faut déjà posséder un réseau de connaissances assez large, parmi lesquelles des personnes seront prêtes à participer rapidement. L’objectif est alors de créer une réaction en chaîne pour convaincre des personnes hors de votre réseau de la qualité de votre projet. Généralement, des contreparties sont offertes aux participants : goodies, premières marchandises produites, etc.
7. Les événements et activités lucratives
Organisez des événements et des activités rentables, qui vont vous permettre de financer les projets de votre association. “Rentable” ou “lucratif” ne veut pas dire que l’argent va dans votre poche. Cela veut dire que vous vendez des produits et que vous récoltez de l’argent, mais celui-ci doit obligatoirement être réinvesti. C’est une exigence légale.
Ainsi, vous pouvez organiser :
- des ventes de gâteaux ou de goodies — t-shirts, gourdes, casquettes ;
- des journées de services — nettoyage de voitures, emballage de cadeaux de Noël ;
- des événements en lien avec votre mission…
Les possibilités sont infinies… à vous de trouver la bonne solution ! Laissez place à votre créativité et soyez tout de même vigilants, car la plupart de ces activités nécessite d’avoir un minimum de trésorerie en amont.
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