Organiser une compétition de sport de combat : 8 conseils de l’European Beatdown

Organiser une compétition de sport de combat : 8 conseils de l’European Beatdown

Passer de l’octogone à l’organisation de combats, c’est le pari fait en 2016 par Manu Pezouvanis, créateur de l’European Beatdown. Ce gala de MMA organisé en Belgique ne cesse de grandir et est un bel exemple pour toute personne souhaitant organiser un événement sportif, et plus particulièrement de sport de combat. Curieux de comprendre comment il avait atteint ce succès avec 7 éditions en à peine 3 ans, nous l’avons interrogé sur sa façon d’organiser l’European Beatdown. Voici son témoignage.

Sommaire

  1. Connaître son sujet
  2. Passer à l’action
  3. Communiquer efficacement
  4. Offrir une expérience différente
  5. Fixer des objectifs atteignables
  6. Choisir une solution de billetterie et contrôle d’accès
  7. Trouver des astuces pour vendre plus
  8. Croire en sa passion

1. Connaître son sujet

Pouvez-vous nous parler de l’histoire de l’European Beatdown ? Qu’est-ce qui vous a amené à créer cet événement ?

L’histoire a commencé avec un pote avec lequel j’ai fait du MMA. On avait arrêté depuis un certain temps et on avait des entreprises chacun de notre côté. Lui, il possédait une salle de crossfit et différents commerces. Moi, j’étais directeur commercial d’une radio. On s’est rendu compte qu’en rassemblant nos contacts, lui au niveau sportif et moi au niveau logistique, on pouvait créer quelque chose de fort. J’organisais des concerts donc je connaissais toute la logistique technique et l’approche des médias et de la communication.

2. Passer à l’action

C’est ainsi qu’est né le premier European Beatdown ?

Exactement, en décembre 2016. On s’est mis le challenge de le lancer en 3 mois et on a attiré environ 3500 personnes. Le but était aussi de faire un gala de MMA différent de ce que l’on voit d’habitude. En Belgique, le MMA reste dans des salles omnisports avec 300-500 spectateurs maximum. On a voulu faire un show à l’américaine. Quand on vient à l’European Beatdown, c’est vraiment un show son et lumière. On met le paquet ! C’est un événement qui nous coûte environ 150 000€ pour une soirée. Ça commence à faire un budget assez sympa.

3. Communiquer efficacement

On a l’impression que tout s’est parfaitement déroulé du premier coup ! C’est vraiment le cas ?

C’est le cas oui. Pas forcément au niveau des bénéfices, mais vu l’engouement on a tout de suite compris qu’il y avait des choses à faire. On avait la chance d’être du domaine, on connaissait beaucoup de gens. Toutes les salles de la région et du nord de la France nous ont vite rejoint. On a vite imposé des standards avec de la communication vidéo. On faisait directement la promotion de nos combattants pour attirer des gens autour d’eux. Au fur et à mesure, avec les médias, tout le monde a su qu’il y avait à Mons des combats en cages avec un vrai show à l’américaine. Maintenant on surfe moins sur la notoriété des combattants, mais plus sur la notoriété de l’événement. On arrive justement au 7ème événement en octobre 2019.

4. Offrir une expérience différente

C’est quoi votre recette pour que chaque événement soit un succès ? Vous appliquez les méthodes des américains ?

On ne copie pas vraiment les américains. On applique plutôt la méthode que j’utilise pour les concerts, au niveau son et lumières. Pour le show, c’est un petit peu comme dans tous les sports de combat. Ensuite, on essaie d’ajouter une dimension plus fun, avec des concours ou de la danse pendant les soirées. En parallèle, betFIRST, une grande entreprise de pari en ligne en Belgique, organise des paris sur place. Ça attire un public différent. À l’UFC, la référence internationale du MMA, ils n’ont pas ça par exemple.

5. Fixer des objectifs atteignables

Vos événements rassemblent entre 3 000 et 5 000 personnes, ce qui est une belle affluence. Quel serait votre objectif pour la suite ?

Le but est de continuer à grandir, sachant qu’en octobre 2018, on a accueilli 4300 personnes. On arrive bientôt au maximum de la capacité de la salle mais on continue à y faire plusieurs événements, pour enchaîner les sold-out. Et une fois qu’on est sûr de nous, on passe à la vitesse supérieure. On ira peut-être vers Bruxelles, voire en France où le MMA est doucement en train d’être légalisé.

Si on fait ça à Lille par exemple, on pourrait imaginer attirer 9000 personnes. On travaille avec tous les clubs et combattants du nord de la France, et parfois de Paris. On est le gala de prédilection des français, car on est le plus proche et le mieux organisé.

6. Choisir une solution de billetterie et contrôle d’accès

Pourquoi avoir choisi Weezevent pour gérer votre billetterie et votre contrôle d’accès ?

On a utilisé Weezevent dès le premier événement car je l’utilisais gratuitement auparavant dans mon métier, pour des invitations de clients. Et comme le système est sympa, que j’ai pu le tester, je suis parti sur la version payante. Et je préfère Weezevent à Eventbrite car c’est préférable d’avoir une solution européenne.

Pour l’instant on utilise la billetterie sur le web, puis sur place dans les clubs de sport et dans certains points de vente autour de l’événement. Ensuite, le jour de l’événement, je loue les terminaux professionnels de Weezevent parce qu’on doit faire rentrer 3000-4000 personnes en une heure. J’en loue 5-6 à chaque fois. J’ai vu que vous faisiez aussi du cashless pour le paiement sur place. Je vais y jeter un oeil.

7. Trouver des astuces pour vendre plus

Pensez-vous avoir une astuce bien à vous pour vendre plus de billets ?

Oui je crois que je fais quelque chose qui n’est pas dans les utilisations basiques de Weezevent. J’ajoute un champ dans le formulaire d’achat, que j’appelle “code combattant”. Chaque spectateur y indique un code obtenu via les canaux de communication des combattants. Ainsi, je peux rémunérer mes combattants en fonction du nombre de places vendues grâce à chacun d’entre eux. Ça nous aide à remplir plus facilement, et ça leur faire une prime supplémentaire. Tout le monde est gagnant dans l’histoire.

8. Croire en sa passion

Pour tous les organisateurs d’événements ou aspirants, auriez-vous un dernier retour d’expérience à transmettre ?

Je pense que pour organiser des événements, il faut avoir une passion en soi. Tout ce qui tourne autour de l’événementiel, ça prend énormément de temps. On sait que les premières éditions sont souvent peu rentables. Il ne faut pas se décourager. Il faut continuer jusqu’au moment où l’engouement arrive vraiment. Et puis je trouve que Weezevent est un bonne solution pour se délester de la gestion de la billetterie. Une fois qu’on a configuré notre événement, on n’a plus qu’à suivre le flux et à recevoir ses virements tous les 15 jours. C’est hyper pratique.

Merci Manu, et félicitations pour toutes les éditions passées et à venir de l’European Beatdown !

Retrouvez les aventures de l’European Beatdown sur europeanbeatdown.com, Facebook et YouTube — où les vidéos cumulent des millions de vues ! Pour organiser des événements sportifs aussi réussis, découvrez tous les avantages de Weezevent en cliquant sur le bouton ci-dessous :

Organiser un événement sportif

Articles Recommandés

Vous êtes désormais abonné(e) à nos newsletters !