PREMIÈRE MONTRÉALAISE

Trio de vingtenaires à la poésie crue qui s’épanouit musicalement quelque part entre le son de la Montréal contemporaine et ses vapeurs psychédéliques, et celui, synthétique, de la France des années 1980, Paupière rêve les yeux grands ouverts d’une pop à la fois naïve et profonde, légère et puissante, chantée dans un français qui n’appartient qu’à lui. Après Jeunes instants, un premier EP qui l’aura vu gravir les scènes du Canada et de l’Europe, puis Rex, un simple joué en boucle sans jamais que l’on s’en lasse, les trois annoncent enfin ce premier long jeu tant attendu, dont le titre sera connu à l’automne 2017.

 

POUR LA PREMIÈRE FOIS AU CANADA

La musique de Juniore, ce trio français de garçonnes mené par Anna Jean auquel s’est joint le producteur Sammy Osta (La Femme, Feu! Chatterton, Aliocha), est mélancolique, mais pas rétro. Et si les réminiscences de Françoise sont inévitables, elles défilent comme dans ces scopitones où les filles tout juste émancipées jouaient les ingénues. L’urgence contemporaine s’est infiltrée dans les chansons légères de Juniore, pour en faire un genre de yéyé noir et réverbéré. Avec un premier microsillon dans les bacs depuis février, le groupe s’amène pour la première fois au Canada, après des virées en Espagne, au Japon et aux États-Unis. Ouh là là.