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love life
Bio John
Pas besoin de chercher bien loin. Après quelques minutes de conversation, on a déjà compris. John Mamann est un obsédé de la mélodie. C'est son terrain de jeu de prédilection, son refuge, sa passion. Comprendre par là : impossible pour lui de s'arranger avec le quotidien sans être en quête du bon son. Peut-être doit-il ce goût prononcé à un héritage familial ou plus précisément à un père qui a notamment sorti plusieurs disques et chanté dans La révolution française, premier Opéra- Rock français. « Je n'ai aucun souvenir d'enfance dans lequel il n'y avait pas de musique ou d'instruments ». A la maison, les compositions du paternel passent en boucle mais on écoute aussi les inévitables Beatles, Bob Marley, Stevie Wonder les Neville Brother’s, James Taylor, Joni Mitchell, Charles Aznavour, Serge Gainsbourg et Jacques Brel. Pour ne citer qu'eux. Fils unique, John Mamann prend vite l'école en grippe. Trop soporifique pour lui. «A partir du moment où je devais étudier, j'avais de vraies fatigues, un peu comme si j'avais pris plusieurs somnifères. Je faisais tout pour sécher et je me débrouillais pas mal ». Il tente le Conservatoire de Paris. Lâche vite l'affaire. Il n' y avait pas un bruit, la lumière était éteinte, tout le monde était en cours et j'étais paumé avec ces grands escaliers en bois. C'était un cauchemar, je ne voulais plus y retourner ». Ne pas compter sur lui pour tirer un trait sur la musique. Il apprend donc, en autodidacte, le maniement du piano et de la guitare, se refuse d'entrer dans une découverte mécanique. « Dès l'adolescence, je ne jouais plus les chansons des autres. Ce qui m'intéressait, c'était la création ».
A 18 ans, vacances programmées à Montréal. Il ne reviendra pas. Envie d'ailleurs et d'aventures. Des petits boulots ici et là. Six années, on est dans le séjour longue durée. Puis direction Miami, aussi bien par opportunité professionnelle que pour son climat. Par le plus grand des hasards, il se retrouve nez à nez avec Pascal Obispo. Ils sympathisent. « Je l'entendais parler musique avec un membre de son équipe. Cela m'a conforté dans le fait que c'était la vie que je voulais mener. Il fallait que je me donne cette chance de pouvoir faire ce métier». Période de remise en question. Retour au domicile familial. John Mamann continue de travailler d'arrache-pied pendant une année. Ce n'est pas un problème, c'est dans sa nature. Composer encore et toujours, à un rythme frénétique. . D'autres maquettes voient le jour. Il croise à nouveau Pascal Obispo qui, séduit par son potentiel, décide de travailler avec lui. Premier projet : une collaboration avec Louisy Joseph. John réalise et compose la quasi-totalité des chansons. Bonne pioche. Se démarque le titre pop-soul Assis par terre. Un tube. Les collaborations, ouvertes à tous les vents, s'enchaînent autour de l'album éponyme de Natasha Saint-Pier, d'une partie de la bande originale du film Fatal, de la comédie musicale Cléopâtre, du disque de Florent Pagny (La huitième merveille du monde, J'ai arrêté de rêver), de Luce (l'excellent La machine avec Orelsan) ou de celui d’Élisa Tovati. Pour cette dernière, il produira aussi le duo avec Tom Dice Il nous faut. Encore un titre qui touche le grand public. Sa notoriété se construit par petites touches. Son nom circule dans le milieu. Seulement, il commence à avoir des velléités de chanteur. « Un producteur d'une major a écouté mes maquettes. Il aimait ma voix et m'a demandé si j'avais mon propre univers. Je lui ai envoyé d'autres choses de moi et il m'a signé ». Premier album Mister Joe. Qui comporte un titre, en duo avec Inna Modja, co-composé avec son père. Succès d'estime. Sauf que John Mamann a un destin unique. Le célèbre producteur américain RedOne, tout juste sorti de la déferlante Lady Gaga, et il le rencontre en studio a Madrid. Prise de contact bienveillante. Échange de mails. Envois sans suite. Et l'impression pour John d'une opportunité manquée. « Un mois après, je me retrouve au concert de Lady Gaga à Bercy. Ce que je vois m'enchante et me met, en même temps, le moral à zéro. Je me dis que je suis passé à côté d'un truc. En allant dîner dans un restaurant parisien. On tape sur le carreau de la terrasse. Je tourne la tête, RedOne m'avait reconnu. Il m'invite à le rejoindre le lendemain à son hôtel, écoute mon travail et me dit qu'on va bosser ensemble ». A Miami, plus tard dans l'année, l'accord est officialisé. Début des collaborations avec des artistes internationaux. Et pas des moindres. En vrac : Havana Brown (We run the night), Far East Movement (Live my life avec Justin Bieber et LMFAO), Jason Derulo (Perfect Timing) et actuellement Jennifer Lopez. « John fait désormais partie de l'entourage proche de RedOne. C'est l'un des plus grands producteurs au monde et un exemple d'humilité».
Puisque les cadeaux inespérés n'en finissent pas de tomber du ciel, le rêve éveillé se prolonge. Lorsque John Mamann reçoit un texte, il a un flash. Seul Johnny Hallyday peut l'interpréter. Son entourage va dans le sens de ce ressenti. Aussi faut-il arriver à entrer en contact avec la star. Le cd du morceau intitulé Autoportrait est néanmoins remis à Johnny. « Au moment où il le reçoit, je me trouve en vacances au même endroit que lui. Il m'appelle, dit qu'il adore le titre, m'invite chez lui le lendemain pour en parler. ll me révèle alors qu'il a l'intention d'offrir la chanson aux fans et de l'interpréter pour la première fois en direct à la Tour Eiffel ». L'idole le porte aux nues, l'invite sur le plateau du Grand Journal,… Et c'est naturellement que les deux hommes accouchent ensemble de la mélodie de Devant toi, titre figurant sur le disque L'attente. « Cela faisait 40 ans qu'il n'avait pas composé. Travailler avec Johnny, c'est une vraie consécration dans la carrière d'un compositeur. Il est le seul artiste à mettre tout le monde d'accord ».
Le voilà dans la boucle des compositeurs plus que jamais indispensables. Et c'est dans ce contexte favorable qu'il figure dans l'équipe musicale du spectacle Robin des bois (On est là pour ça). Difficile dans de telles circonstances de ne pas être boosté pour aborder la délicate étape du deuxième album. Le moins qu'on puisse dire, c'est que le résultat ne manque pas de panache. Par rapport à Mister Joe, plus de contrôle, plus de maturité, plus de personnalité, plus de sérénité. Comme John Mamann a décidément l'art de savoir s'entourer, il a recours au talent de réalisateur de Louis Bertignac sur cinq titres et à des plumes qui ont déjà fait leurs preuves (Élodie Hesme, Lionel Florence, Maurice Lindet, Florian Gazan, Benoit Carré). « Ce disque, c'est trente ans de mon existence. Je voulais qu'il soit à la fois personnel et universel. La thématique générale, c'est de ne pas tricher et de s'assumer tel que l'on est ». Ronde entêtante des mélodies, refrains accrocheurs, voix chaude. Ce sont des chansons fédératrices qui ne perdent pas l'équilibre aux premiers virages. Entre une touche d'autodérision (Fais pas la gueule John, Plus que les autres), un hymne à l'amitié (Allez viens), une célébration de l'instant présent (Ce moment-là), des sentiments sur la brèche (Comment garder l'amour, Je t'aime amor) et un constat intime (Enfants des rues), John Mamann laisse libre cours à une large palette d'émotions. Pour sa réédition, l'opus comporte deux inédits : un appel à la tolérance signé Yohann Mallory (Laissez-les rêver) et un morceau sexy en diable - produit par RedOne et sur lequel participe la chanteuse portugaise Kika - qui inonde actuellement les ondes (Love/Life). « C'est mon premier vrai succès en tant que compositeur-interprète ». On ne prend pas beaucoup de risques en convenant qu e,dans un futur proche, la liste se sera encore allongée.
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