*EvillivE*, association havraise créée en 2015, vit l'essence blues dans les veines, brûle dans les flammes ardentes des musiques extrêmes, flotte dans l'haleine opiacée du stoner, sombre dans les abysses du doom, convulse d'une fièvre hardcore, s'enivre de psychédélisme et se délecte d'expérimental.*John Coffey *se sont donnés pour mission de réveiller nos oreilles depuis la Hollande dès 2009 avec leur premier album Vanity. Le groupe nous déverse dans les tympans une bonne tasse de hardcore'n'roll énergisant, tonifiant et existant, un élixir qui nous a particulièrement embarqué en 2012 avec Bright Companions. Le groupe récidive l'année dernière avec un nouvel opus,The Great News et c'est donc en ce mois de mai 2016 que John Coffey vient fouler pour la première foi les terres françaises.Les membres de *The Prestige* portent leur coeur accroché à leurs gorges."Ce groupe n'est pas qu'un hobby, c'est notre affirmation" résume Thibaut Cavelier (batterie). Ces deux dernières années le groupes a arpenté la scène mondiale, en Europe, au Royaume-Uni en ouvrant pou  The Dillinger Escape Plan, Every Time I Die, Stray From the Path, August Burns Red, The Secret, Hierophant, Raein, Liferuiner, Goodtime Boys. Et, toujours pour nourrir leur passion sans fin le groupe a porté la torche du hardcore chaotique à Cuba pour 8 concerts face à des foules passionnées jusqu'à 1000 personnes à La Havane. Ils ont résumé ce voyage marquant dans leur documentaire "Dark Was The Night" réalisé par  Berzerker et disponible sur la plateforme créative de Ben Weinman de The Dillinger Escape Plan BenWeinman : Party Smasher Inc.."Amer" présente un nouveau visage du quartet parisien, en repoussant encore les limites posées dans leur premier album 'Black Mouths'. Plus sombre et plus lourd, leur nouvelle galette est placée sous le signe de l'amertume pure. Mais l'amertume n'est pas la colère, ce n'est pas la haine ni une révolution. L'amertume est le fruit pourri des souvenirs hantés et del'innocence avortée. L'amertume c'est la frustration familière et la violence sous-jacente de notre société à laquelle nous nous habituons.C'est la rage endormie. Ce sont les espoirs perdus. Le grondement d'une génération qui a grandi trop vite.