ROTOR JAMBREKS + ROTOROBOTS

Au commencement, Rotor Jambreks était seul. Il ne l’est plus tout à fait. Accompagné de robots fabriqués en fablab, il part désormais à la recherche d’un point d’équilibre entre les possibilités offertes par ces outils, et la condition de l’hommeorchestre, faite de frugalité et de bricolage.

Pas d’exubérance technologique, donc, dans ce projet transhumano-orchestré. Il s’agit ici d’évoquer l’époque où informatique et bricolage numérique ont fait leur entrée dans bon nombre de foyers, dont celui de Rotor Jambreks : les années 1990.

Il s’agit aussi de conserver le principe fondateur : dans un esprit garage, être capable de jouer partout et n’importe où, sur 4m2 au café des sports de Bolbec comme sur un plateau de 300m2 à la Fête du Bruit de Landerneau. Mais, désormais, avec la possibilité de faire autant de bruit qu’un groupe de quatre musiciens sur une formule rock classique.

En effet, à la guitare, la grosse caisse et la caisse claire jouées par l’humain, s’ajoutent une crash, un charleston et un tom basse dont le jeu est effectué par les robots, gérés par ordinateur et dotés d’un écran affi chant une animation. Ceci permet de les ancrer comme acteurs à part entière du concert. Une deuxième guitare, mise en boîte à l’avance, complète le dispositif. Et la basse sort de la guitare par le biais d’un micro spécifi que doté d’un octaveur (A Little Thunder). Ce qui donne donc la formule suivante : basse, deux guitares, batterie, chant.

Revisitant une certaine facette du rock indépendant anglo-saxon des nineties à base de guitares – et de divers degrés de complications dans le jeu desdites guitares, ce nouveau projet explore des dissonances, des contrastes, et des chemins de traverse dans les classiques structures couplet-refrain-couplet-refrain-pont-refrain. Nouveaux titres et anciens se rejoignent dans une formule permettant de jouer en concert tout ce qui a été enregistré, chose impossible jusque là.

BLUES BROTHERS - Projection du film en VOST

Dès sa sortie de prison, Jake Blues est emmené par son frère Elwood chez Soeur Mary Stigmata, qui dirige l'orphelinat dans lequel ils ont été élevés. Ils doivent réunir 5 000 dollars pour sauver l'établissement, sinon c'est l'expulsion.