Homme du paradoxe à la fois timide et fort en gueule, Jacques Weber a imposé sa carrure et sa stature imposantes au cinéma et, surtout, au théâtre. 

Comédien, écrivain, acteur, réalisateur, Jacques Weber tient sa vocation d'un monstre sacré : " J’étais très, très mauvais à l’école. Viré de partout. Un animal inadapté." a-t-il confié, jusqu'à cette rencontre qui a changé sa vie… celle de Pierre Brasseur, "quasiment un père de théâtre". 

Depuis 1970, année où il fait ses premiers pas d'acteur au théâtre, en jouant dans la pièce "Tartuffe" mise en scène par Marcel Cravenne, cet ogre de vie n'aura cessé d'être l'un des plus grands défenseurs des mots de la langue française, et d'exprimer le plaisir immense qu'il y prend : « La vraie vie m’emmerde ! Je ne me sens pleinement heureux que sur scène, cet espace de liberté et de combat ! ». Plié en deux et grimé en clown triste, jusqu'au 30 juin il habite la carcasse du vieux Krapp dans "La dernière bande" de Samuel Beckett qu'il joue au Théâtre de l'OEuvre à Paris. 

Celui qui s'est dévoilé en 2014 dans un livre, "J'aurais aimé être un rebelle", co-écrit avec Caroline Glorion, sera face au public de l'Institut Culturel Bernard Magrez pour partager également ses impressions de scène.

Programme de la soirée :

19h30 : rencontre avec Jacques Weber
20h30 : dégustation de vins Bernard Magrez et de tapas dans les salons du Château Labottière