Maghar, c’est le neuvième mois du Calendrier Nanakshahi. C’est également le nom d’une ville dans l’Uttar Pradesh. Et c’est aussi, sans aucun rapport apparent, le nom de scène qu’a choisi Mathieu Gerhardt.

Maghar chante une chanson de l’instant présent, à la poésie électrique.

Sa musique transporte, vibre et respire. Elle puise dans la folk music, le rock des années 70 et les musiques du monde. Elle sent les grands espaces aux lumières diaphanes, la quête du mystère et de l’aventure.

On y entend des échos de Jean-Louis Murat, Robert Plant, Matthieu Chedid.

Ses mots invoquent nos vertiges inavoués, évoquent nos obsessions et nos contradictions.

Enjoués, iconoclastes, ironiques parfois, ils expriment avant tout une tendresse et une émotion ardente.

Olive et Clyde se rencontrent au lycée et décident d’écrire et travailler leurs compositions ensemble. Zac (batterie) et Ivan (basse) les rejoignent. Après plusieurs mois de travail ils se sont produit lors d’une vingtaine de concerts, en 2017 ils enregistrent un EP 7 titres qui sortira en vinyle très prochainement.

Retournées, chahutées par le bruit des tambours, effleurées d’une voix suave, les mélodies s’entrechoquent, traversent et encornent. Elles tracent un sillage, celui du spleen, du Blues-Folk. Olive & Clyde l’assument. Jamais ils ne s’ôteront l’idée qu’un jour, Blues, déserts d’orient et voix sphériques puissent enfin être réunis.